SPECIAL Il était une fois…
La CHAPELLE de CONDAT
La CHAPELLE de CONDAT
Face à l’accueil chaleureux du livre : Il était une
fois… La Chapelle de Condat, je souhaitais avant tout remercier celles et ceux
qui m’ont manifesté leur enthousiasme et leur joie à la lecture de cette
histoire hors du commun. Tel un jeu de piste j’avais pris soin de voiler mes
travaux de recherches sur le reliquaire du chœur de la chapelle de Condat jusqu’à
la sortie du livre, recherches qui ont orienté de manière significative l’écriture
de cet ouvrage.
Vous le savez, un reliquaire est une châsse plus ou moins
richement travaillée, contenant un objet ou une partie du corps, parfois le
corps entier d’un saint ou d’une personne vénérée. Or à Condat, l’os central du
coffret, un fémur, avait attiré mon attention voilà plusieurs années. En
l’étudiant de plus près je remarquais qu’il possédait un phylactère (petite
banderole) sur lequel était gravé le nom de Sancti
Amatoris. Je cherchais l’origine étymologique de ce nom qui m’orientait
vers plusieurs personnages : Saint Amateur Evêque d’Auxerre au Vème
siècle, Saint Amator de Cordoue, martyr au IXème siècle ou Saint Amadour, le
fameux ermite du Val d’Alzou qui a donné son nom à Rocamadour.
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| Le reliquaire de la Chapelle de Condat |
Hormis l’éloignement géographique des deux premiers, il
n’était pas aisé de faire un choix ou de construire une trame historique à
partir d’une simple hypothèse, pourtant le nom de Saint Amadour revenait sans
cesse à mon esprit. Un jour je décidais de me rendre au sanctuaire de
Rocamadour pour en savoir plus sur ce personnage dont la tombe fait aujourd’hui
l’objet de l’une des plus importantes fréquentations au monde. J’y apprenais
qu’en 1166, le corps d’un ermite avait été découvert intact dans la roche
déclenchant un important mouvement de pèlerinage. En effet, le parfait état de
conservation du corps était un gage de sainteté. Le corps fut rapidement
identifié comme étant celui de Saint Amadour, fondateur du sanctuaire, et attribué
plus tard au Zachée de l’Evangile par le pape Martin V. Si le mythe fondateur
du Roc d’Alzou semble s’échelonner sur plusieurs siècles, il s’ancre de manière
certaine sur des récits hagiographiques (vie et œuvres des saints) et des
textes très anciens et ne font en aucun cas l’apanage d’une mythologie moderne
ou contemporaine !
C’est à cette époque que les Bénédictins installèrent sur le
lieu du tombeau une vierge noire qui devint la célèbre Vierge de Rocamadour
vénérée par des milliers (millions) de pèlerins.
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| Vierge Noire de Rocamadour |
Pendant les guerres de religion, le corps du saint fut brûlé
par les protestants puis achevé à coups de marteau par le capitaine Bessonie
qui déclara furieux face à son inaltérabilité : « je vais te briser
puisque tu n’as pas voulu brûler ! ».
Rapidement les restes de Saint Amadour furent récupérés et
cachés par les fidèles pour le soustraire aux exactions des protestants et des
révolutionnaires. Ils furent enchâssés dans un reliquaire qui fait aujourd’hui
l’objet d’une attention toute particulière. Parmi ces restes quelques ossements
apparaissent intacts dont un fémur auquel il manque son homologue… celui de la
Chapelle de Condat ?
Cette découverte me fit suivre de plus près la piste de
saint Amadour et le résultat dépassa rapidement la hauteur de mes attentes…
Comme un don céleste, l’obsession de l’historienne trouva sa
réponse dans l’inspiration de l’auteure. Entre recherches et découvertes le
résultat fut saisissant et donna naissance à ce livre, témoignage éloquent de
l’histoire de la Chapelle de Condat, lieu sacré par excellence...
(Pour tous ceux qui me l'ont demandé)
Agenda des conférences et dédicaces :
·
Samedi 24 octobre 2015 :
j’ouvrirai exceptionnellement la Chapelle de Condat entre 15h
et 18h pour raconter l’histoire du lieu et dédicacer le livre « Il était
une fois… La Chapelle de Condat ».
Cette conférence-dédicace sera précédée par l’Assemblée
Générale de l’OPPAL à 14h, l’occasion
pour tous ceux qui désirent me suivre dans cette grande aventure de la
découverte du patrimoine libournais de réfléchir au thème : comment
devenir acteurs de notre patrimoine ?
·
Samedi 7 novembre 2015 :
Je dédicacerai le livre
à la librairie Madison Nuggets,
11 rue Michel Montaigne à Libourne à partir de 15h. Vous pouvez aussi vous
procurer le livre sur le site www.librairie-madison.fr
rayon Régionalisme.
·
Samedi 14 novembre :
J’ouvrirai pour la seconde fois la Chapelle de Condat entre
15h et 18h en compagnie de Monsieur Jean-Marie Fautrier président de la CRNDC
(Chapelle Royale Notre Dame de Condat) qui nous parlera de la grande campagne
de restauration de l’édifice qui vient de s’achever. Ce sera l’occasion pour
moi de vous accompagner dans les dédales de cette histoire sacrée et de signer
quelques dédicaces pour les retardataires…
·
Dimanche 15 novembre :
Je participerai au salon du livre de Salleboeuf de 10h à 18h
avec en présentation :
- Libourne Eternelle
- Libourne, Genèse d’une bastide
pour comprendre la ville actuelle
-
Il était une fois… La Chapelle de Condat, Âme de Libourne
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Points de vente du livre (prix unique 12€):
Pour
ceux qui ne pourraient me retrouver à ces dates, vous pouvez vous procurer
l’ouvrage : « Il était une fois… La Chapelle de Condat »
chez :
Formatlivre,
49 rue Montesquieu à Libourne, 05 57 51 17 48
Le petit + : livres dédicacés sur demande
Madison Nuggets,
11 rue Michel Montaigne, 05 57 51 32 25
Le petit + : possibilité d’acheter
l’ouvrage sur le site www.librairie-madison.fr
rayon Régionalisme
La Tabatière,
52 rue Jules Ferry, 05 57 51 49 29
Et bien sûr à l’OPPAL,
8 Impasse Cassan à Libourne, 06 52 54 62 38, où je me ferai un plaisir de vous faire
une petite dédicace en « direct live ».
Rendez-vous fin octobre pour un prochain Secrets d’OPPAL automnal :
"L’étrange cimetière de La Paillette"
(ou la volonté municipale de mettre en valeur un lieu unique
et méconnu des libournais aux airs de Père Lachaise…)
A bientôt et Oppalement vôtre,
Camille
