Chers
amis, chers adhérents, chers suiveurs,
L’OPPAL
vous présente ses vœux les plus doux et les plus chers à l’aube de cette
nouvelle année 2016 pleine de promesses libournaises…
Vœux
que nous pourrons échanger demain de plus près à la Chapelle de Condat pour la
première des « Journées de l’OPPAL » consacrées au
thème :
« Comment devenir acteurs de notre patrimoine ? »
« Comment devenir acteurs de notre patrimoine ? »
De
14h à 16h30 nous deviendrons « acteurs » de notre beau patrimoine
libournais en redonnant à la jolie chapelle tout juste restaurée un petit coup
d’éclat bien mérité.
Venez
nombreux pour cette belle journée placée sous le signe du partage, de la
convivialité mais aussi de l’histoire dans ce lieu mythique et emblématique de
la ville de Libourne !
Ouverture de la Chapelle de Condat samedi 16 janvier de 14h à 16h30
Pour
l’OPPAL, l’année démarre fort avec la sortie d’une exposition très attendue sur
l’histoire de la « Miséricorde » de Libourne fondée par Elisabeth Yon
en 1837.
Aujourd’hui
connue sous le nom d’Institut Don Bosco et facilement repérable par la haute
façade de son ancienne chapelle, la maison de la « Miséricorde » est
devenue au fil des siècles un foyer occupationnel et un centre d’aide et
d’accompagnement aux personnes handicapées en capacité d’être réinsérées dans
le monde professionnel. Elle accueille aussi des mamans en grande difficulté
sociale accompagnées de leurs enfants dans des logements adaptés et spacieux.
Mais
comment est née cette fondation ?
Elle
est le fruit longuement mûri d’une jeune libournaise, issue d’une famille aisée, qui souhaitait venir en aide à une catégorie de femmes vivant dans
la misère la plus extrême et désireuses de sortir de l’enfer de la
prostitution. Comme toutes les villes portuaires, la prostitution faisait
partie intégrante de l’économie souterraine liée au fleuve et à son commerce. De
nombreuses femmes, souvent très jeunes, y étaient enrôlées de force pour leur
plus grande honte et le mépris de tous.
Elisabeth Yon fondatrice de la "Miséricorde" de Libourne |
Elisabeth
Yon créa cette maison de la « Miséricorde » pour leur venir en aide.
Chacune de celles qui le souhaitaient pouvait y être soignée, accompagnée et
avait la chance d’y apprendre un métier (couturière, cuisinière, etc…). Les
femmes étaient entièrement libres : libres d’entrer pour changer de vie,
libres de sortir pour entamer un nouveau départ, toujours sous le couvert de
l’anonymat.
Petit
à petit, l’œuvre d’Elisabeth s’est étendue aux femmes en grande difficulté
sociale avant d’accueillir les personnes légèrement handicapées mentales
capables d’apprendre un métier et de se réinsérer.
En
deux siècles d’existence, le remède n’a pas changé: des soins, de la bonté et
beaucoup d’amour !
C’est
une histoire magnifique que j’ai eu le bonheur d’écrire en retrouvant les
chroniques de la « Miséricorde » dans les archives de la congrégation
du Pian Médoc et en écoutant des
témoignages exceptionnels d’accompagnateurs et de résidents de la
« Miséricorde » d’aujourd’hui devenue l’Institut Don Bosco.
C’est
l’occasion de découvrir les grandes restaurations qui ont eu lieu à Libourne à
cette époque et notamment celle de l’église Saint-Jean-Baptiste sous l’impulsion
de l’Abbé Charriez, fondateur du Carmel et de nombreuses œuvres de charité. Les
chapelles latérales, le magnifique autel du chœur… ce prêtre légua tous ses
biens à la résurrection de l’église qui menaçait ruine après la Révolution
Française.
Cette
exposition sera visible du :
25 au 29 janvier de 15h à 18h
et le samedi 30
janvier toute la journée avec une conférence que j’aurai la joie de vous offrir
à 11h sur la vie extraordinaire d’Elisabeth Yon.
Pour
l’année jubilaire de la Miséricorde, Libourne est au cœur de l’histoire !
Dans
l’attente et la joie de vous retrouver dans ces deux lieux libournais
exceptionnels,
Oppalement
vôtre et Bonne Année 2016,
Camille